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  • Photo du rédacteurSophie

Enseignements

Dernière mise à jour : 19 nov. 2018

Malgré mon talent piiire que totalement inexistant en écriture, mon envie de partager les étapes qui m'ont mené, me mènent chaque jour sur le chemin de ce voyage, à été la plus forte!

Alors pour ce TOUT premier post je pars sur la présentation d'un film et un livre ultra inspirants, tout les deux avalés en moins de 36 heures :


SERKO Un film de Joël Farges, GRAND PRIX "L'Or des chevaux d'Arman" au 13eme festival Epona

D'après un livre de Jean Louis Gouraud.


"Une histoire vraie, En 1889, monté sur un petit cheval gris nommé Serko, Dimitri quitte sa garnison des confins asiatiques de l'Empire Russe sur les bords du fleuve Amour. Après d'extraordinaires péripéties, tous deux arrivent à Saint Pétersbourg, à la cour du Tsar. Ayant couvert plus de 9000 kilomètres en moins de 200 jours, ce jeune cavalier a réalisé ainsi le plus fantastique exploit équestre de tous les temps."


Un grand moment d'identification complète!! a voir absolument...en plus ça fini bien et moi j'aime bien quand ça fini bien!



Alors Jean Louis Gouraud, qui à écris le livre du Film à écris aussi celui-ci (et des tas d'autre) il y raconte son voyage France-Russie avec ses deux trotteurs, et pleins d'autres choses:

Voici le synopsis de la maison d'édition qui sera toujours mieux que ma prose :

"Le 1er mai 1990, Jean-Louis Gouraud quitte la région parisienne avec deux chevaux, deux trotteurs français. Il emporte avec lui très peu de bagages, mais quantité de papiers : permis, visas, certificats vétérinaires, sanitaires, douaniers. Il doit franchir, en effet, de nombreuses frontières : traverser les deux Allemagne, la Pologne et pénétrer, enfin, en URSS. Il est le premier Occidental autorisé à entrer à cheval en Union Soviétique, grâce à l’accord de Mikhaïl Gorbatchev. Jean-Louis Gouraud arrive à Moscou le 14 juillet après avoir parcouru 3333 kilomètres en 75 jours. Les nombreuses notes prises par Jean-Louis Gouraud au cours de ses allers et retours vont bien au-delà de l’anecdote. Il ne s’agit pas ici du simple récit d’un exploit équestre, mais du portrait équestre d’un empire où, comme chacun sait, en tout homme sommeille un cosaque. Histoire, littérature, élevage, religion : rien n’échappe à la curiosité du globe-trotteur, qui alimente ainsi sa réflexion sur un voyage dans le temps et l’espace."


Alors évidement moi j'en ai aussi tiré des enseignements de grande importance dont voici l'extraction de base en trois points:

1- Le challenge entre autre, de Jean Louis à répondu était d'être à un Jour J et une heure précise à la Frontière URSS, aujourd'hui Biélorusse, afin de pouvoir entrer sur le territoire et d'y être assisté. En clair il y était attendu de pied "ferme".

Sa progression de 45K/jour de moyenne était donc incontournable pour respecter ce RDV.

-Je relève donc la contrainte de la validité du visa d'entrée en Russie (en occultant pour l'instant les "détails papieresques" relatif à la jument), si celui-ci entre en validité au moment de l'entrée sur le territoire Russe, comment donc être certain de la date du passage à moins effectivement de s'imposer un rythme et de le tenir. Car moi mon objectif est d'arriver quel que soit le temps que cela prendras même si le plus court et le plus rapide le mieux.

Lui a parcouru la distance à la Turkmène, c'est à dire avec deux chevaux montés en alternance ce qui permet effectivement de tenir une cadence plutôt élevée, ce qui ne sera ni mon cas, ni mon objectif de base.


2- Le récit du voyage après la frontière d'URSS, donc de la Biélorussie actuelle, relève trois aspects problématiques :

-La route est toute droite, faite de bas coté relativement pollué de détritus déjà en 90, alors qu'en est-t-il aujourd'hui, et existe-t-il maintenant une autre route possible.

-Une assistance est absolument indispensable, vu le peu de villages et/ou de structures d'accueil, Jean Louis avait un assistant en voiture pour gercer l'alimentation et le bivouac quand cela à dû être nécessaire. -les derniers cent KM avant Moscou, sur cette route en tout cas, sont absolument impossible à cheval, trop de circulation et plus de bas cotés, donc transport camion ou van obligatoire sur cet itinéraire. à moins de contourner.


3-Je dois retrouver le passage (perdu en plein milieu du livre) qui m'a le plus impressionné au niveau de l'organisation pure de son voyage, c'est le contenu de ses sacoches et fontes. J'en ferait la transcription sur un autre jour, mais en substance: papiers de douane =une sacoche / rechange unique toilette = une sacoche / matériel de pansage = une fonte / pharmacie homme-cheval et filet de rechange =une fonte .... je vois beaucoup de longcourreurs avec des chevaux de bâts, parfois un par personne et je suis pas vraiment pour cette solution, mais là ça force le respect croyez moi! même pas une boussole .......


-Ma position de départ était la même avec je l'avoue un peu plus de "confort" femme exige, mais mon poids qui est globalement inférieur au sien peux me permettre d'envisager d'emporter un peu plus, ne serait ce que du matériel de navigation!

mais partir en mode ultra léger à plus d'avantages que d'emporter sa maison avec soi, c'est ce que j'ai personnellement toujours pratiqué sans jamais en être déçue ni ennuyée.

La contrainte de cette option, les points de chutes doivent être bien gérés, et d'après ma lecture de son livre, ça à été son cas, avec l'aide de nombreux cavaliers et organisations autochtones.


4- Le choix de la période de départ est prépondérante, apparemment traverser la Biélorussie en été est un calvaire dû aux insectes piqueurs, pour l'avoir moi-même vécu en Sologne à maintes reprises, il n'est pas question de gérer cette situation. Donc l'arrivée dans cette région dois se faire en automne.


Voila pour aujourd'hui, tout ça mérite une conclusion mais......un autre jour


Sophie















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